« Empruntant à Audiard comme à Philippe Muray, (…) l’auteur nous régale avec une savoureuse tranche d’humour noir. »
L’Express
On oublie jamais la première fois où on l’ouvre un livre de Jacky Schwartzmann. L’homme est un secret bien gardé de la littérature française, que les initiés se chuchotent à l’oreille, l’air entendu.
Et on les comprend.
Un écrivain qui nomme le héros principal d’un de ses romans François Feldman, de toute manière, promet beaucoup, autant se l’avouer…
Le héros de son dernier livre, Pension Complète, lui, s’appelle Dino.
Dino est gigolo au Luxembourg. Mais un gigolo d’un genre sentimental. Amoureux de Lucienne, sa vieille luxembourgeoise milliardaire.
Dino, un soir, a maille à partir avec le banquier de sa compagne. En bref, il le croise dans un bar à hôtesse, prend ombrage de son comportement méprisant à son égard.
Et l’étend d’un coup de boule.
Lucienne lui promet d’arranger cela « à la luxembourgeoise », et lui demande de s’éloigner quelques temps du pays. Il rejoint alors St Trop’, et se retrouve, après une panne de voiture, obligé de séjourner dans un camping de la côte d’azur, en plein été.
Dino n’a d’autre choix que de prendre son mal en patience, et il va recevoir le soutien d’un voisin de bungalow plutôt inattendu.
Un homme qui se fond autant dans le décor qu’un Corgy de la reine d’Angleterre à Marineland.
Et qui ressemble à s’y méprendre à Higgins, le majordome de Magnum.
Charles Desservy, un ancien prix Goncourt qui cherche l’inspiration pour son prochain roman.
Dino et lui vont sympathiser, entre gens du monde, pendant qu’autour d’eux, dans le camping et aux alentours, les morts s’accumulent, l’air de rien.
Tout, évidemment, comme à chaque fois chez Jacky Schwartzmann, va partir en vrille.
Qu’on ne s’y trompe pas.
Jacky Schwartzmann n’écrit pas des romans policiers.
Jacky Schwartzmann n’écrit pas des romans sociaux.
Jacky Scwhartzmann écrit des romans qui ne ressemblent à aucun autre, et surtout, des romans à mourir de rire.
Et Dieu sait que ce n’est pas facile, de faire rire son lecteur à gorge déployé.
C’est peu de dire qu’on attend avec une impatience folle son prochain livre, Pyongyang 1071, chez Paulsen. 1071 c’est le numéro du dossard que portait Jacky Schwartzmann lorsqu’il a participé au marathon de Pyongyang. En Corée du Nord. Si si.
Et tout est vrai.
Le livre ne sortira qu’au mois d’octobre, mais nul doute que l’auteur se fera un plaisir de nous en donner un avant-goût.
Sébastien Bonifay
CE QU’EN DIT LA PRESSE
C’est là la grande qualité de Schwartzmann, il n’est pas du tout politiquement correct, il se moque des riches comme des pauvres, des débiles comme des finauds, des étrangers comme des franchouillards et, de temps en temps, ça fait du bien.
Libération
Attendez-vous à passer un moment jubilatoire!
Le Point
Jacky Schwartmann signe un roman court, haletant, un polar social et contemporain ancré à Lyon et qui nous embarque dans la folle cavale d’un duo atypique à la Bonnie et Clyde.
France Culture
On a finalement un peu l’impression de suivre un épisode de l’émission Strip-tease qui aurait mal tourné. Ça égratigne, ça amplifie les défauts des uns et des autres pour mieux les tourner en dérision, mais il y a derrière une vraie tendresse à l’égard des personnages.
Encoredunoir.com
Extrait de Pension complète, publié en octobre 2018
Bibliographie :
Bad Trip, Hugo et Cie, 2008
Mauvais Coûts, La fosse aux ours, 2016
Demain c’est loin, Le Seuil, 2017
Pension complète, Le Seuil, 2018
Le Coffre, co-écrit avec Lucian-Dragos Bogdan, La fosse aux ours, 2019
Pyongyang 1703, Paulsen, 2019
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